Communiqués de presse 2005
Communiqué du 28
juin 2005 : Guyot perd contre Hippocampe |
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Communiqué du 23 mai 2005 :
Procès de Gilles Guyot contre Marc Jampy. |
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Communiqué du 17
mars 2005 : Les Universités de la Mémoire |
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Communiqué du 15 mars 2005 :
le surprenant voyage de Gilles Guyot |
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Communiqué du 4 mars 2005 : Lyon 3 commence son devoir d'inventaire |
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Communiqué du 1er mars 2005 : Gollnisch doit être révoqué |
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Communiqué du 4 février 2005 : Gollnisch enfin suspendu |
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Communiqué du 2 février 2005 : L'extrême droite fait régner le
désordre à Lyon 3 |
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Communiqué du 14 janvier 2005 : Fillon doit prendre ses responsabilités |
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Communiqué de presse du 28
juin 2005 : Guyot perd contre Hippocampe
Nous avons
appris avec une très grande satisfaction la relaxe dont a bénéficié ce jour,
mardi 28 juin 2005, l'ancien président de l'Association Hippocampe, Marc Jampy
à la suite de la plainte déposée pour complicité de diffamation par l'ancien
président de Lyon 3, Gilles Guyot. Nous tenons à saluer publiquement le recteur
de l'Académie de Lyon et Maître Alain Jakubowicz pour leur soutien
indéfectible.
Par ailleurs, ce jugement est un
échec cinglant pour Gilles Guyot, débouté aujourd'hui de toutes ses demandes à
l'encontre de Marc Jampy. Le jugement souligne en effet avec force le peu de
crédibilité de la version donnée par Gilles Guyot.
Dans le contexte actuel des "
affaires " (distribution d'une revue antisémite au sein de l'Université, garde à
vue récente de Gilles Guyot, rapport accablant de la Chambre régionale des
comptes) qui affectent depuis quelques semaines Lyon 3, nous espérons que
l'Université et Gilles Guyot auront la décence de ne pas faire appel de cette
décision.
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Communiqué du 23 mai 2005 :
Procès de Gilles Guyot contre Marc Jampy.
Demain, mardi 24 mai, l’ancien président de l’Association Hippocampe, Marc Jampy, comparaîtra à 14 heures devant la XVIIe chambre correctionnelle du
Tribunal de Grande Instance de Paris à la suite de la plainte pour diffamation
déposée par Gilles Guyot, « ancien » président de l’Université Jean Moulin Lyon
3.
L’objet de cette plainte concerne les propos tenus par Marc Jampy
lors de la commémoration de la rafle de la Rue Sainte Catherine concernant les
liens supposés étroits de l’Université Jean Moulin Lyon 3 avec la Société d’Etudes
Indo-européennes, un institut de recherche racialiste d’extrême-droite.
La
défense de Marc Jampy sera assurée par Maître Alain Jabubowicz – avocat des
parties civiles lors des procès Barbie,Touvier et Papon - et avec le soutien du
Recteur de l’Académie de Lyon et Chancelier des Universités, M. Alain Morvan,
qui viendra témoigner en sa faveur.
Par
ailleurs, c’est confiants dans la justice que nous avons appris, par voie de
presse, que la gestion de l’Université par Gilles Guyot avait suscité une
nouvelle fois toute l’attention de la Chambre Régionale des Comptes et
l’ouverture à son encontre d’une enquête préliminaire pour « prise illégale
d’intérêts ».
Stéphane Nivet
Président de
l’Association Hippocampe.
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Communiqué de presse du 17 mars 2005 : Les Universités de la Mémoire
Hippocampe UEJF BDE
Sciences Po Lyon
Les Universités de la mémoire.
Se souvenir de la Résistance et de la Déportation.
L'association Hippocampe, l'Union des Etudiants Juifs de France, le
Bureau des Elèves de l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon organiseront, à
partir du lundi 21 prochain, les Universités de la Mémoire à l'Institut
d'Etudes Politiques de Lyon et à l'Université Jean Moulin.
Programme
A l'Institut d'Etudes Politiques (14 avenue Berthelot, Lyon 7ème)
Lundi 21 mars 2005 :
15-17h: Projection du film L'armée des ombres de Jean-Pierre Melville (Salle
Michel Seurrat)
18-20h: Figures de la Résistance. Conférence-débat avec M. Rigaux, ancien
résistant, et du professeur Guillin, co-président du Centre d'Histoire de la
Résistance et de la déportation (Grand Amphi)
Mardi 22 mars 2005 :
8h-12h : Projection du documentaire Le chagrin et la pitié de Marcel Ophuls
(Salle Michel Seurrat)
14-16h : Les lieux secrets de la Résistance à Lyon. Conférence-débat avec
Denise Domenach-Lallich (Petit Amphi)
16-18h : Le maquis du Vercors par Gilles Vergnon, historien, professeur à
l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon (Petit Amphi)
A l'Université Jean Moulin-Lyon 3 (Manufacture des Tabacs, 6 rue Rollet,
69008 Lyon)
Mercredi 23 mars 2005
15-18h : Projection du film Shoah de Claude Lanzmann (Amphi I)
18h30-20h30 : La parole aux témoins avec Benjamin Orenstein (Amicale des
déportés d'Auschwitz) entouré de plusieurs "Justes" (Amphi I)
Jeudi 24 mars 2005
17-18h : Projection du film Nuit et Brouillard d'Alain Resnais (Amphi I)
18h30-20h : Conférence-débat avec Emmanuel Dockes : le négationnisme et le
droit.
Contacts
Hippocampe
Stéphane Nivet
assoc.hippocampe@laposte.net
UEJF
Jérémie Zeitoun
uejflyon@hotmail.com
BDE IEP Lyon
Marianne Rigaux
www.webzinemaker.com/sciencespo
Contact presse :
Stéphane Nivet
Hippocampe
assoc.hippocampe@laposte.net
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Communiqué du 15 mars 2005 : le surprenant voyage de Gilles Guyot
UNEF -
Hippocampe - UEJF
Nos associations se
félicitent de la visite de Guy Lavorel, Président de l’Université Jean
Moulin-Lyon 3, à l’inauguration du mémorial de Yad Vachem (Israel). Après «
l’affaire Gollnisch », nous espérons que cette démarche positive s’inscrit dans
la logique de rénovation que nous espérons tous à Lyon 3.
Cependant, nous avons appris avec stupeur la présence de Gilles
Guyot, ancien président de l’Université Jean Moulin-Lyon 3, dans la délégation
de notre université qui s’est rendue hier au mémorial.
Nous considérons
que la présence de Gilles Guyot au sein de cette délégation est tout à fait
inopportune eu égard aux rappels suivants :
- Gilles Guyot, président de l’Université Jean Moulin-Lyon 3 de 1997 à 2002 n’a
jamais désavoué l’Institut d’Etudes Européennes, « institut racialiste » au sein
duquel officiaient Jean Haudry (auteur du Que sais-je ? sur les Indos-européens)
et Jean-Paul Allard (président du jury de la thèse négationniste d’Henri
Roques).
Alors qu’une mission d’experts diligentée par le Ministre de l’Education
Nationale de l’époque, Claude Allègre, avait rappelé que l’Institut d’Etudes
Indo-européennes n’avait « rien de scientifique » et « pas sa place » dans les
murs de Lyon 3, Gilles Guyot déclarait devant le Conseil d’administration de
Lyon 3 qu’ « on ne peut pas
accuser à travers ce rapport d’expertise ceux qui en ont fait partie d’avoir
dérivé de quelque manière que ce soit » [1] .
- Gilles Guyot n’a d’ailleurs jamais saisi la section disciplinaire de Lyon 3 à
l’encontre de Jean-Paul Allard. La même année, l’Université de Lyon 3, Gilles
Guyot à sa tête, accorde l’éméritat à Jean Haudry (co-fondateur de l’Institut d’Etudes
Indo-Européennes) et recrute Isabelle Rozet-Grazioli, connue pour ses
publications dans des revues d’extrême droite, proche de la Société
Internationale d’Etudes Indo-Européennes et dont l’époux « a tenu une librairie
d’extrême-droite à Nancy » [2] . Isabelle Rozet et Gilles Guyot ont fondé une
association para-universitaire à Lyon 3, le Faculty Club.
- La Cour Régionale des comptes indique, le 5 avril 2001, à propos des
publications de la Société Internationale d’Etudes Indo-européennes qu’ « il y a
bien eu volonté délibérée de faire régler cette dépense par l’Université en lieu
et place de la Société Internationale d’Etudes Indo-Européennes » et que, « lors
de l’entretien final avec le rapporteur, le président de l’Université [Gilles
Guyot] a indiqué avoir été informé très récemment de cette demande de règlement
». Le commissaire conclut que « cette affirmation est peu crédible, en effet,
d’une part le mandat a été émis par les services de la Présidence, d’autre part
les allégations sur le certificat administratif visant à induire en erreur le
comptable, ont été rédigées en son nom par le secrétaire général » [3] .
- Sous la présidence de
Gilles Guyot, en mars 2001, l’africaniste Bernard Lugan été promu, au grade de
Maître de Conférence Hors Classe alors que cet enseignant est, comme le précise
le rapport de la commission Rousso « très isolé dans sa propre communauté
scientifique » [4] et qui, en 1993, « s’est fait connaître en chantant La
Coloniale [chanson raciste et sexiste] devant ses étudiants, avec un casque sur
la tête et un fouet à la main » [5] . Gilles Guyot avait précisé à l’époque que
Bernard Lugan « n’est pas d’extrême-droite» et est « l’un des meilleurs
spécialistes de l’Afrique » [6] .
- Gilles Guyot n’a eu de cesse d’attaquer en justice nos associations, qui
luttent contre le négationnisme et le racisme à Lyon 3 depuis des années.
- Gilles Guyot a reçu en 2002 des mains de Raymond Barre (soutien récent de
Bruno Gollnisch) une légion d’honneur très contestée. Au sortir de la cérémonie,
Gilles Guyot a tenu a salué les associations anti-négationnistes manifestant
devant l’Université d’un geste obscène et indigne d’un universitaire.
Nos associations s’interrogent par ailleurs quant à la concomitance
du voyage de Gilles Guyot à Yad Vachem (et la publicité de ce voyage par voie de
presse) et de sa candidature à la tête du réseau national des I.A.E..
[1]
Procès-Verbal du Conseil d’Administration de l’Université Lyon 3, 6 mars 2001
[2] Rapport de la « Commission Rousso » sur le racisme et le négationnisme à
Lyon 3, p. 220
[3] Lettre du
commissaire général des comptes près la Chambre régionale des comptes de
Rhône-Alpes au Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de
Lyon, 5 avril 2001.
[4] Rapport
de la « Commission Rousso » sur le racisme et le négationnisme à Lyon 3, page
219
[5]
Libération, 12 mars 2001, « Négationnisme : Lyon III visée à la tête » par
Olivier Bertrand
[6] Le Monde
, 7-8 octobre 2001, « Des africanistes dénoncent la promotion d’un historien de
Lyon-III proche de l’extrême-droite « , Sophie Landrin
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Communiqué du 4 mars 2005 : Lyon 3 commence son devoir d'inventaire
UNEF -
Hippocampe - UEJF
Après plus de 200 jours de
procédure, la section disciplinaire de Lyon 3 vient de prononcer pour une durée
de 5 ans l'exclusion de Bruno Gollnisch à la suite de ses propos négationnistes
sur les chambres à gaz.
Nous espérions que
cet enseignant soit révoqué. Néamoins, dans le contexte Lyon 3, nos associations
se félicitent de cette décision sans précédent dans l'histoire de l'université
française.
Le combat légitime mené par
nos associations depuis de nombreuses années et notamment depuis le 11 octobre
dernier porte enfin ses fruits.
Lyon III retrouve enfin
les sentiers d'un honneur dont elle s'était trop souvent détournée.
Cette décision est un signal
fort lancé à ceux qui voudraient donner une caution universitaire à une
idéologie négationniste et antisémite. Il est indispensable que cette décision
soit immédiatement exécutoire nonobstant appe
Ce jugement faisant désormais
jurisprudence est un geste fort qui doit en appeler d'autres. Il est absolument
nécessaire que les autres enseignants qui ont fauté pour racisme, pour
antisémitisme ou pour négationnisme soient sanctionnés à leur tour. Cette
décision donne enfin raison à ceux qui depuis tant d'années réclament que Lyon
III redevienne enfin Jean Moulin.
Par conséquent nous demandons
que l'université retire toute les plaintes déposées contre nous.
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Communiqué du 1er mars 2005 : Gollnisch doit être révoqué
UNEF -
Hippocampe - UEJF
Après
avoir envoyé ses miliciens frontistes (entre autres Messieurs Thierry Maillard,
Grégory Génaro…) faire régner le désordre dans les locaux de l’Université Jean
Moulin Lyon 3 le 2 février dernier, Bruno Gollnisch récidive en appelant une
nouvelle fois les activistes de son parti politique à exercer une pression des
plus intolérables sur les membres souverains de la section disciplinaire de son
université.
Après avoir
laissé des militants frontistes filtrer en toute impunité l’accès des locaux de
l’université Jean Moulin Lyon 3 le 2 février dernier, le secrétaire général de
l’université, Claude Marsot, a aujourd’hui interdit l’accès du 15 quai Claude
Bernard à un enseignant-vacataire, un chercheur, des étudiants de Lyon 3 dont un
membre du conseil d’administration et un responsable syndical. Ce refus, qui n’a
pas été motivé par le secrétaire général, est sans doute dû à l’engagement
anti-négationniste de ces étudiants. Cette mesure d’exception ne s’est
évidemment pas appliquée aux autres étudiants de Lyon 3. Sans doute est il plus
simple de pénétrer dans les locaux de l’université avec une carte de membre du
FN plutôt qu’avec une carte d’étudiant.
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Communiqué du 4 février 2005 : Gollnisch enfin suspendu
UNEF -
Hippocampe - UEJF
Nos
associations se félicitent de l’arrêté de suspension à titre conservatoire pris
par le Ministre de l’Education nationale, François Fillon, à l’encontre de Bruno
Gollnisch. Après les déclarations du Président de la République, du Premier
ministre, du Garde des Sceaux, et du Recteur d’Académie Alain Morvan, cette
décision était incontournable.
Cette mesure, bien que tardive, constitue une victoire majeure pour les
étudiants et pour l’Université. Le combat contre le négationnisme que nous
menons sans relâche, surtout depuis le mois d’octobre dernier, porte enfin ses
fruits.
Notre combat n’est pas terminé : en effet cette mesure n’est que
transitoire. C’est de la section disciplinaire de l’Université Lyon 3 que doit
venir une réponse ferme et définitive à l’égard de Bruno Gollnisch.
Les agressions physiques de la journée d’hier auraient cependant pu
être évitées si une telle mesure, réclamée depuis le mois d’octobre, avait été
prise plus promptement. 3 étudiants ont été victimes de violences, allant
jusqu’à entraîner 10 jours d’incapacité temporaire de travail, et ont déposé
plainte contre leurs agresseurs.
L’Université Lyon 3 doit rendre des comptes quant à l’impunité avec
laquelle ce groupe d’individus d’extrême droite a pu agir au sein des locaux,
sous l’œil attentif du Secrétaire général, M. Claude Marsot.
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Communiqué de presse du 2 février 2005 : L'extrême droite fait régner le
désordre à Lyon 3
UNEF -
Hippocampe - UEJF
Ce matin une cinquantaine de militants manifestaient
avec nos organisations contre le retour de Bruno Gollnisch. Seuls 20 étudiants
sur les 200 ont souhaité assister à ce cours auquel ils ont pu accéder sans
problèmes.
Alors que nous souhaitions dénoncer pacifiquement le retour de Bruno Gollnisch
des militants d’extrême droite nous ont accueilli en scandant des slogans
négationnistes et racistes. Ces miliciens ont pu impunément patrouiller dans les
locaux de notre université sans avoir à justifier de leur statut d’étudiants
alors que cette mesure s’imposait à tous. Le service de sécurité de l’Université
s’est associé à ces milices pour filtrer l’accès à l’amphithéâtre où Bruno
Gollnisch devait donner cours.
C’est donc l’extrême droite qui fait la police à Lyon 3. Ces groupuscules ont
agressé les étudiants sous le regard goguenard du secrétaire général de
l’Université M. Marsot.
L’Université Lyon 3 n’a, par ailleurs, pas fait appel aux forces de
police présentes à l’entrée de Lyon 3. Cette attitude constitue un
dysfonctionnement très grave au sein de notre université. Nous demandons que
les instances compétentes imposent à M. Marsot de rendre des comptes et que ce
dernier présente immédiatement sa démission.
Trois étudiants ont été sérieusement blessés par les membres de ces
groupuscules.
Notre université a laissé ces extrémistes frapper ses étudiants
sans réagir alors qu’il est de son devoir d’assurer notre sécurité. Lyon 3 a
donc tenu à assurer la sécurité de Bruno Gollnisch au mépris de celle de ses
étudiants.
Les victimes de ces agissements ont d’ores et déjà porté plainte.
Lors des premières auditions, certains des auteurs de ces agressions ont reconnu
avoir été personnellement appelés par Bruno Gollnisch.
Face à ces agissements inqualifiables au sein d’une Université de
la République, nous demandons sans plus tarder que :
- Bruno Gollnisch soit suspendu par le Président de Lyon 3 du fait
du trouble à l’ordre public qu’il a provoqué ce matin ;
- Le Président Guy Lavorel porte plainte au nom de notre Université
et à nos côtés pour les violences commises au sein de l’établissement et pour
les propos négationnistes et racistes qui ont été proférés sans vergogne par ces
miliciens d’extrême droite ;
- M. Marsot, secrétaire général de l’Université, réponde de son
attitude de ce matin devant les autorités compétentes du Ministère de
l’Intérieur et du Ministère de l’Education Nationale, et que le Président
Lavorel lui demande immédiatement de présenter sa démission
Nous rappelons que François Fillon, qui fuit ses responsabilités
depuis octobre dernier, peut suspendre Bruno Gollnisch immédiatement
conformément à l’article L 951-4 du Code de l’Education.
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Communiqué du 14 janvier 2005 : Fillon doit prendre ses responsabilités
UNEF -
Hippocampe - UEJF
Nos associations prennent acte de la
décision du Conseil d’État du 14 janvier 2005 ordonnant la suspension de
l’arrêté par lequel le Président de l’Université Jean Moulin Lyon 3 a interdit à
Bruno Gollnisch l’accès aux locaux de cette Université.Nos associations prennent
acte de la décision du Conseil d’État du 14 janvier 2005 ordonnant la suspension
de l’arrêté par lequel le Président de l’Université Jean Moulin Lyon 3 a
interdit à Bruno Gollnisch l’accès aux locaux de cette Université.
Dans le contexte d’émotion légitime entourant la commémoration du 60ème
anniversaire de la libération des camps et suscitée par les déclarations
insupportables de Jean-Marie Le Pen sur la Seconde Guerre Mondiale, le retour de
Bruno Gollnisch à l’Université Jean Moulin Lyon 3 nous parait une bien étrange
manière d’honorer la mémoire des millions de victimes de la barbarie nazie.
La responsabilité du retour de Bruno
Gollnisch à Lyon 3 incombe désormais totalement à François Fillon.
En effet, en vertu de l’article L951-4 du Code de l’Éducation, le Ministre
demeure compétent pour « prononcer la suspension d’un membre du personnel de
l’enseignement supérieur pour un temps qui n’excède pas un an, sans privation de
traitement ».
Nous tenons par ailleurs à rappeler
au Ministre de l’Éducation Nationale les engagements qu’il a pris devant le
C.R.I.F. le 2 décembre dernier en matière de lutte contre le négationnisme et
l’antisémitisme.
Il serait enfin temps que François
Fillon mette en cohérence ses engagements et ses actes.
Nos associations demandent donc
publiquement à François Fillon de montrer autant de détermination à agir que le
Garde des Sceaux en prononçant la suspension de Bruno Gollnisch dans l’attente
de la décision de la section disciplinaire.
Nos associations tiennent à
réaffirmer leur détermination à défendre l’honneur de l’Université Jean Moulin
Lyon 3 en s’opposant, par tous les moyens qu’elles jugeront nécessaires, au
retour de Bruno Gollnisch au sein de notre Université.
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