hippocampe Raflés à Izieu, 6 avril 1944 Sami Adelsheimer, 5 ans —Hans Ament, 10 ans —Nina Aronowicz, 12 ans —Max-Marcel Balsam, 12 ans —Jean-Paul Balsam, 10 ans —Esther Benassayag, 12 ans —Elie Benassayag, 10 ans —Jacob Benassayag, 8 ans —Jacques Benguigui, 12 ans —Richard Benguigui, 7 ans —Jean-Claude Benguigui, 5 ans —Barouk-Raoul Bentitou, 12 ans —Majer Bulka, 13 ans —Albert Bulka, 4 ans —Lucienne Friedler, 5 ans —Egon Gamiel, 9 ans —Maurice Gerenstein, 13 ans —Liliane Gerenstein, 11 ans —Henri-Chaïm Goldberg, 13 ans —Joseph Goldberg, 12 ans —Mina Halaunbrenner, 8 ans —Claudine Halaunbrenner, 5 ans —Georges Halpern, 8 ans —Arnold Hirsch, 17 ans —Isidore Kargeman, 10 ans —Renate Krochmal, 8 ans —Liane Krochmal, 6 ans —Max Leiner, 8 ans —Claude Levan-Reifman, 10 ans —Fritz Loebmann, 15 ans —Alice-Jacqueline Luzgart, 10 ans —Paula Mermelstein, 10 ans —Marcel Mermelstein, 7 ans —Theodor Reis, 16 ans —Gilles Sadowski, 8 ans —Martha Spiegel, 10 ans —Senta Spiegel, 9 ans —Sigmund Springer, 8 ans —Sarah Szulklaper, 11 ans —Max Tetelbaum, 12 ans —Herman Tetelbaum, 10 ans —Charles Weltner, 9 ans —Otto Wertheimer, 12 ans —Emile Zuckerberg, 5 ans Lucie Feiger, 49 ans —Mina Friedler, 32 ans —Sarah Levan-Reifman, 36 ans —Eva Reifman, 61 ans —Moïse Reifman, 63 ans —Miron Zlatin, 39 ans et Lea Feldblum, 27 ans, seule survivante

   association des étudiants de l'Université Jean Moulin Lyon 3 contre le négationnisme, le racisme et l'antisémitisme - Transparence à Lyon 3

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Le dossier du mois

  Gilles Guyot 

Fluctuat nec mergitur

Retour sur la gestion des affaires de racisme et de négationnisme par Gilles Guyot, président de Lyon 3 entre 1997 et 2002 mais partie prenante du "système Lyon 3" depuis sa fondation en 1973.

 

Curriculum vitae

Professeur des Universités

Classe exceptionnelle - Echelon D - CNU 6ème section. Ancien président de l'Université Jean Moulin Lyon 3.

Directeur de l'I.A.E. de l'Université Jean Moulin. Président du réseau national des I.A.E. Chevalier de la Légion d'honneur.

Doit comparaître le 17 février 2006 devant le Tribunal correctionnel de Lyon pour faux et prise illégale d'intérêt.

 

Verbatim

Gilles Guyot, président de l’Université Jean Moulin-Lyon 3 de 1997 à 2002 n’a jamais désavoué l’Institut d’Etudes Européennes, « institut racialiste » au sein duquel officiaient Jean Haudry (auteur du Que sais-je ? sur les Indos-européens) et Jean-Paul Allard (président du jury de la thèse négationniste d’Henri Roques).


    Alors qu’une mission d’experts diligentée par le Ministre de l’Éducation Nationale de l’époque, Claude Allègre, avait rappelé que l’Institut d’Études Indo-européennes n’avait « rien de scientifique » et « pas sa place » dans les murs de Lyon 3, Gilles Guyot déclarait devant le Conseil d’administration de Lyon 3 qu’ « on ne peut pas accuser à travers ce rapport d’expertise ceux qui en ont fait partie d’avoir dérivé de quelque manière que ce soit » [1] .


    Gilles Guyot n’a d’ailleurs jamais saisi la section disciplinaire de Lyon 3 à l’encontre de Jean-Paul Allard. La même année, l’Université de Lyon 3, Gilles Guyot à sa tête, accorde l’éméritat à Jean Haudry (co-fondateur de l’Institut d’Etudes Indo-Européennes) et recrute Isabelle Rozet-Grazioli, connue pour ses publications dans des revues d’extrême droite, proche de la Société Internationale d’Etudes Indo-Européennes et dont l’époux « a tenu une librairie d’extrême-droite à Nancy » [2] . Isabelle Rozet et Gilles Guyot ont fondé une association para-universitaire à Lyon 3, le Faculty Club.


    La Cour Régionale des comptes indique, le 5 avril 2001, à propos des publications de la Société Internationale d’Etudes Indo-européennes qu’ « il y a bien eu volonté délibérée de faire régler cette dépense par l’Université en lieu et place de la Société Internationale d’Etudes Indo-Européennes » et que, « lors de l’entretien final avec le rapporteur, le président de l’Université [Gilles Guyot] a indiqué avoir été informé très récemment de cette demande de règlement ». Le commissaire conclut que « cette affirmation est peu crédible, en effet, d’une part le mandat a été émis par les services de la Présidence, d’autre part les allégations sur le certificat administratif visant à induire en erreur le comptable, ont été rédigées en son nom par le secrétaire général » [3] .

    Sous la présidence de Gilles Guyot, en mars 2001, l’africaniste Bernard Lugan été promu, au grade de Maître de Conférence Hors Classe alors que cet enseignant est, comme le précise le rapport de la commission Rousso « très isolé dans sa propre communauté scientifique » [4] et qui, en 1993, « s’est fait connaître en chantant La Coloniale [chanson raciste et sexiste] devant ses étudiants, avec un casque sur la tête et un fouet à la main » [5] . Gilles Guyot avait précisé à l’époque que Bernard Lugan « n’est pas d’extrême-droite» et est « l’un des meilleurs spécialistes de l’Afrique » [6] .


    Gilles Guyot n’a eu de cesse d’attaquer en justice nos associations, qui luttent contre le négationnisme et le racisme à Lyon 3 depuis des années. Il a dû se résoudre, au printemps dernier, à retirer sa plainte pour dénonciation calomnieuse déposée contre Hippocampe, l'UNEF et l'UEJF. La juge d'instruction n'avait de toute façon pas trouver de fondements à cette plainte.


    Gilles Guyot a reçu en 2002 des mains de Raymond Barre (soutien récent de Bruno Gollnisch, selon lui, "quelqu'un de bien", qui "ne pense pas ce qu'il dit") une légion d’honneur très contestée. Au sortir de la cérémonie, Gilles Guyot a tenu a salué les associations anti-négationnistes manifestant devant l’Université d’un geste obscène et indigne d’un universitaire.

    Gilles Guyot, sur invitation de Monsieur Emile Azoulay (Président de Rhône-Alpes Israel Echanges) et du recteur honoraire de l'académie de Lyon, Monsieur Maurice Niveau,  s'est rendu, la veille de son élection à la tête du réseau national des I.A.E., au Mémorial de Yad Vashem (Israël). Il l'a d'ailleurs fait savoir à grands coups de communiqués de presse.

    Gilles Guyot a été débouté, le 28 juin dernier, de sa plainte pour diffamation à l'égard du journal Le Progrès et de Marc Jampy, ancien président d'Hippocampe.

    Gilles Guyot a été mis en garde à vue par la brigade financière de Lyon dans le cadre d'une enquête préliminaire pour prise illégale d'intérêt [7].

 

Bonus. A lire dans Le Monde :

    "L'université Lyon-III n'en finit pas d'accumuler les polémiques et d'attirer les critiques. Accusée depuis sa création, en 1973, d'avoir laissé prospérer en son sein des thèses négationnistes et abrité un noyau de professeurs d'extrême droite, l'université lyonnaise est désormais pointée du doigt pour sa gestion.(...)

    Le rapport insiste sur le goût prononcé de l'ancien président de l'université, Gilles Guyot, pour les cérémonies et autres cocktails. Entre 1999 et 2002, les frais de réception, de restaurant ou de représentation ­ achats de foulards et de cravates ­ ont augmenté de 125 %. Pour l'année 2002, la chambre estime les frais de bouche "à 300 000 euros soit, sur la base de 220 jours ouvrables, 1 360 euros par jour".

    Pour la même année, les notes de déjeuner s'élèvent à 95 000 euros, soit, expliquent encore les magistrats, "sur la base d'un prix moyen de 27 euros et de 220 jours ouvrables environ 3 520 déjeuners dans l'année, 16 par jour pris en charge par le budget de l'université" . Les rédacteurs du rapport citent en exemple le coût de la cérémonie des voeux de Gilles Guyot, le 9 janvier 2001 : il est évalué à 29 733 euros. Ou encore les cérémonies de remise des insignes de chevalier de la Légion d'honneur, prise en charge par Lyon-III pour un montant total de 8 270,50 euros."

    Compte tenu de cette inflation, les magistrats estiment que l'université aurait dû passer un marché négocié avec mise en concurrence, et non se faire livrer par des traiteurs sans critères précis. Face à ces observations, Lyon-III s'était justifiée en soulignant que la progression de ses frais était liée à son développement international. Les magistrats estiment cette explication insuffisante.(...)

    S'agissant du recrutement des enseignants, le rapport note que l'université a recruté massivement des agents contractuels sur des emplois de professeurs de second degré. Sur la même période, un quart des emplois figurant au budget de l'université étaient ainsi occupés par des agents contractuels, alors que la loi du 5 février 1992 stipule que les recrutements de ce type doivent revêtir un caractère temporaire.

    En épluchant les contrats, les magistrats se sont aperçus que certains agents n'exerçaient aucune activité d'enseignement et, surtout, que cinq agents contractuels, en poste sur des emplois de professeur de second degré dont l'offre n'avait pas été soumise à publication, avaient "des liens de parenté étroits avec des personnels titulaires en poste dans l'établissement" . Pour la chambre régionale des comptes de Rhône-Alpes, cette situation "est symptomatique des dérives auxquelles peut conduire un système de recrutement discrétionnaire, échappant aux règles fixées par des textes réglementaires" .

    Le parquet de Lyon s'est saisi de ce point en ouvrant une enquête préliminaire pour "prise illégale d'intérêts" , afin de déterminer dans quelles conditions avait été embauchée la soeur de Gilles Guyot, sous le mandat de ce dernier."

 

Article de Sophie Landrin

paru dans l'édition du 30.06.05

Voir l'article en intégralité

 



[1] Procès-Verbal du Conseil d’Administration de l’Université Lyon 3, 6 mars 2001


[2] Rapport de la « Commission Rousso » sur le racisme et le négationnisme à Lyon 3, p. 220

[3] Lettre du commissaire général des comptes près la Chambre régionale des comptes de Rhône-Alpes au Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Lyon, 5 avril 2001.

[4] Rapport de la « Commission Rousso » sur le racisme et le négationnisme à Lyon 3, page 219

[5] Libération, 12 mars 2001, « Négationnisme : Lyon III visée à la tête » par Olivier Bertrand

[6] Le Monde , 7-8 octobre 2001, « Des africanistes dénoncent la promotion d’un historien de Lyon-III proche de l’extrême-droite « , Sophie Landrin

[7] Le Progrès, 31 mai 2005, " Université Lyon 3: Gilles Guyot entendu par la brigade financière ", Michel Deprost.

 

La légion d'honneur de Gilles Guyot.

Lu dans Lyon Capitale du 6 mars 2002.

"Réactions. Jeudi soir, Gilles Guyot, président de Lyon 3, recevra la Légion d’honneur des mains de Raymond Barre. Cette décoration suscite une polémique, qui dépasse les clivages politiques. Les opposants viennent de recevoir le soutien de Daniel Cordier, compagnon de la Libération et secrétaire de Jean Moulin.

Lyon 3 : la polémique fait légion

“Une opération de blanchiment”
“Cela fait un peu opération de blanchiment, c’est regrettable. Le ministère vient de créer une commission, il eut été sage d’attendre un peu. Il n’y a pas d’urgence à remettre une décoration, une fois qu’elle est accordée on n’est pas obligé de se précipiter.”
Patrice Beghain, adjoint à la culture

“Des réseaux”
“J’ai été choquée par cette décision, ne comprenant plus les valeurs présidant à la remise d’une légion d’honneur. Si c’est seulement parce qu’il est président d’université, il y en a bien d’autres qui ne l’ont pas eue. […] Je ne comprends pas Raymond Barre, il aurait dû être plus prudent. On peut se demander si ce ne sont pas des réseaux qui se confortent mutuellement. La Légion d’honneur n’en sort pas grandie.”
Catherine Pivot, professeur de sciences économiques à Lyon 3, présidente de l’association René Cassin

“Il fallait attendre”
“Ce n’est ni le moment, ni opportun de remettre une médaille à Gilles Guyot. Il fallait attendre l’aboutissement des enquêtes engagées et surtout ne pas donner l’impression que l’on approuve les comportements en cause.”
Bernard Soulage, président du groupe PS au Conseil régional

“Incompréhensible”
“Je trouve cela parfaitement scandaleux et incompréhensible. En outre, on peut se demander pourquoi ce président si jeune obtient la Légion d’honneur avant d’autres, plus anciens. Michel Cusin (président de Lyon 2 de 1986 à 1991), Éric Froment (président de Lyon 2 de 1991 à 1996) ou Bruno Gelas (président de Lyon 2 de 1996 à 2001), qui ont accompli un travail immense, n’ont pas encore été jugés dignes de cette récompense. On se demande quels services Gilles Guyot a pu rendre pour la mériter plus qu’eux.”
Claude Burgelin, universitaire

“Provocation”
“Je trouve qu’il y a beaucoup de précipitation, avec un parfum de provocation eu égard aux milieux qui se sont exprimés et à l’émotion provoquée.”
Marie-France Vieux-Marcaud, secrétaire départementale du PCF

“Une claque”

“En allant remettre la Légion d’honneur à Gilles Guyot, Raymond Barre donne une claque aux associations des Droits de l’homme qui travaillent pour extirper le négationnisme de Lyon 3.”
Barbara Romagnan (PS), candidate dans la 3e

“Ça regarde Raymond Barre”
“Je ne fais aucun commentaire. Ça regarde Raymond Barre, c’est tout. Je suis universitaire, je n’ai rien à dire sur quelque chose qui ne constitue pas un événement.”
Alain Bideau (UDF), conseiller municipal

“Il la mérite”
“Gilles Guyot mérite la Légion d’honneur. Il fait honneur à la France et à l’Université.”
Patrick Louis (MPF), candidat supposé dans la 12e

“Comme au procès Papon”

“Vu la polémique au centre de laquelle se trouve M. Guyot, c’est quelque chose que l’on peut déplorer. Cela revient à fermer les yeux. Raymond Barre a témoigné au procès de Maurice Papon ; c’est, je pense, le même problème avec cette Légion d’honneur. Au procès, il est venu parler de l’aspect positif de la carrière de Maurice Papon et dire qu’il ne connaissait rien de l’aspect négatif. Je suppose qu’il dira la même chose pour Gilles Guyot. Personnellement, je ne peux pas porter un jugement sur la carrière de Gilles Guyot, que je ne connais pas. Ce que je sais, c’est qu’il est président d’une université qui pose problème. Alors, ou il est une potiche, ou il est un responsable de la coloration de son université. En tant que président, il porte une responsabilité.”
Serge Klarsfeld, avocat

“Regrettable”
“Raymond Barre n’a pas mes compliments. C’est regrettable. Je trouve qu’il a des choses meilleures à faire pour occuper sa retraite.”
Pierre Vidal-Naquet, historien

“Rien à dire”
“Aucun commentaire. Sa médaille semble honorer toute une carrière universitaire. Quand la République — le ministre de l’Éducation et le Président ! — décide d’honorer quelqu’un de la Légion d’honneur, il n’y a rien à dire.”
Fabienne Lévy (UDF), candidate dans la 2e

“Des antécédents”
“Je suis totalement défavorable à cette décoration. Le moment, la personne, tout est mal choisi. Si Gilles Guyot était personnellement totalement blanchi par la commission Lang, on s’inclinerait. En attendant, il ne fallait pas lui remettre de médaille. C’est embêtant pour la Légion d’honneur elle-même, même s’il y a déjà eu des antécédents, des personnes décorées et pourtant peu honorables.”
Jean-Louis Touraine (PS), premier adjoint au maire de Lyon

“Mobilisation”
“Cela montre que Raymond Barre et une partie de la droite lyonnaise ne sont pas prêts à rompre avec la droite extrême. […] La commission créée par Jack Lang est positive mais elle n’est pas suffisante : le problème ne se réduit pas à des débats d’universitaires. Il y a besoin d’une mobilisation citoyenne.”
Guillaume Floris (LCR), candidat d’À Gauche Autrement dans la 3e

“Aux anges”
“Je suis aux anges ! C’est un honneur pour Lyon 3 d’avoir un président ainsi décoré. En plus, Raymond Barre est le maire de Lyon qui a vu les fruits de la présidence de Gilles Guyot. […] Je pense que l’enseignement dispensé à Lyon 3 ne permet pas de dire qu’il y a “un noyau fasciste” dans cette université, comme l’a dit Pierre Vidal-Naquet (Lyon Capitale du 20 février). Tous les profs se comportent correctement, même Allard, Haudry ou Lugan. Il n’y a jamais eu de problème dans un cours, ni de propagande politique.”
Renaud Pfeffer, vice-président étudiant de Lyon 3 (corpo)

“Étrange”
“C’est pour le moins étrange, aussi bien la Légion que la remise assez solennelle qui est prévue, au moment où une enquête est ouverte à l’initiative du ministre de l’Éducation nationale sur ce qui s’est passé et sur ce qui continue peut-être de se passer à Lyon 3.”
Bernard Comte, universitaire

“Ne pas le compromettre…”
“Je suis étonné que cela pose problème. Je n’ai pas toujours été de l’avis de Gilles Guyot : je pense que dans l’affaire Notin, il aurait dû défendre avec plus de vigueur les libertés universitaires. Mais il a consacré des années de sa vie, quasi bénévolement, à la direction de l’une des meilleures universités de France. C’est l’une des rares où tous les courants de pensées sont représentés, y compris le mien, même s’il y est très minoritaire. […] Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait s’opposer à sa Légion d’honneur. Maintenant j’espère que ce compliment n’achèvera pas de le compromettre…”
Bruno Gollnisch (FN), directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen

“Pas opportun”
“Je ne veux pas réagir. Compte tenu de la mission (une enquête sur les affaires de Lyon 3, NDLR) qui a été donnée par le maire de Lyon au conseil que je préside, il n’est pas opportun que je réponde.”
Alain Jakubowitz, président du Conseil pour le respect des droits

“Confusion”
“Je sais qu’il y a une enquête en cours, pour déterminer la responsabilité de Gilles Guyot dans les affaires négationnistes. Si elle doit le blanchir, j’en serai ravi, surtout pour Lyon 3. Mais si elle démontre qu’il y a eu des dysfonctionnements, je crois que c’est grave. En tout état de cause, je trouve dommage cette remise de décoration. Cela ne participe pas à la clarification et à l’objectivité de l’enquête en cours. Je regrette que ce soit Raymond Barre qui la remette, cela crée de la confusion.”
Emmanuel Hamelin (RPR), candidat dans la 2e

“C’est fait sérieusement”
“La décision a été prise au plus haut niveau, en accord entre l’Élysée et le ministère de l’Éducation. Je pense que c’est fait sérieusement. S’il y a une vraie difficulté de fond, ce qui est regrettable, c’est que l’enquête arrive si tardivement.”
François-Noël Buffet (RPR), maire d’Oullins

“Barre finit mal”
“Raymond Barre finit mal sa carrière. Il est dommage qu’il n’attende pas les conclusions de l’enquête. Cela étant, c’est dans la continuité des positions de Raymond Barre vis-à-vis de Lyon 3, il n’a rien fait durant son mandat pour aider l’université à sortir de ses problèmes.”
Guilène Aillard, élue Unef au C. A. de Lyon 3

“Choquant”
“Qui que soit celui qui lui remet la médaille, le fait qu’il reçoive une médaille est choquant. Je ne connais pas les motivations de Barre, mais je les désapprouve.”
Gilles Buna (Verts), candidat dans la 2e

“Corporatisme”
“On trouve cette cérémonie scandaleuse. On ne comprend pas si c’est le corporatisme des universitaires qui joue dans cette affaire. On s’associera à toute manifestation publique de protestation. Nous serons devant Lyon 3 le jour de la cérémonie.”
Pierre Hemon (Ras l’front), candidat des Verts dans la 4e

“Sans commentaire”
Jean-Michel Dubernard (RPR), Christian Philip (UDF) et Michel Mercier (UDF) n’ont pas souhaité réagir. Mais leur secrétariat nous ont fait savoir qu’ils assisteront à la remise de la Légion d’honneur à Gilles Guyot."

 

 

    


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Dernière mise à jour le : 08 avril 2006.

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